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Article rédigé par :

Amèle Debey

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«Le vaccin Covid favorise la maladie»

Dernière mise à jour : 22 juin 2023

Alexandra Henrion-Caude est une chercheuse franco–britannique, docteure en génétique. Pionnière de l’étude de l’ARN dans les maladies génétiques de l'enfant, elle a également été directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Depuis le début de la crise Covid, cette scientifique de renom monte inlassablement au créneau pour alerter la population sur la dangerosité et l'inefficacité de la technique à ARN messager (ARNm) dans les vaccins. Elle en a même fait un livre, rapidement hissé au rang de best-seller. Entretien.

© Ingrid Hoffmann/opale.photo


Amèle Debey, pour L’Impertinent: Vous êtes auteure de découvertes sur l’ARN. Qu’en est-il de l'ARNm, dont il est question dans le vaccin Covid?


Alexandra Henrion Caude: L’ARN messager est l’outil de base dès lors que l’on fait de la biologie moléculaire, ce qui est mon cas, car c’est l’intermédiaire entre le gène et la protéine. On travaille donc obligatoirement avec l’ARNm dans toutes nos expériences. En termes de développement thérapeutique, je n’ai en revanche jamais cherché à développer des thérapies à base d’ARN, ni d’ARNm. Mes travaux ont consisté à comprendre ce qu’étaient ces ARN, comment ils fonctionnaient et quels étaient leurs liens avec les maladies génétiques.


Mon travail depuis une trentaine d’années consiste à étudier les mécanismes et les liens avec les maladies, et les trois brevets que j’ai pu déposer dans ma carrière concernaient ce en quoi l’ARN pouvait nous servir, non le développement même d’une solution. En fait, dès lors que l'on développe un outil, il est devenu impossible de n’être pas lié à des laboratoires pharmaceutiques, ce qui n’est pas forcément ma tasse de thé: j’aime trop mon indépendance.


A quel moment vous êtes-vous dit que quelque chose clochait dans la gestion de cette crise?


A partir du moment où on a été au courant de cette crise, de façon simultanée. Dès lors que l’on a entendu parler de ces Chinois qui tombaient dans la rue à cause d’un virus inconnu. Et même si aucun de nous ne pouvait prétendre savoir ce qu’il se passait réellement en Chine, les éléments que je pouvais rassembler n’étaient pas cohérents.


Il y a d’abord eu ces images de Chine où l’on voyait des gens tomber raides dans la rue, comme des mouches. J’ai eu du mal à les prendre pour acquises, car si nous avions déjà vu des virus avec de hauts taux de létalité, nous n’avions jamais vu des hommes tomber comme des mouches! Une infection virale se déroule graduellement: on est fatigué, on se sent mal, et donc on reste chez soi! Là, on était en train de nous filmer autre chose, soit du cinéma, soit tout autre chose, mais certainement pas une infection virale. J’aime à rappeler que dans toutes les pandémies, y compris la grippe espagnole, les patients meurent d’infections bactériennes secondaires, jamais du «virus».


J’ai alors regardé tout ce qui était publié au niveau scientifique. Dès le tout départ, dès janvier 2020 donc, ce fut la mauvaise qualité des articles scientifiques publiés sans correction par les pairs sous prétexte de l’urgence, qui m’a mis la puce à l’oreille. Les séquences du virus publiées étaient incomplètes au niveau des schémas. Comme tout chercheur, je suis critique de l’information reçue, mais aussi de celle non reçue! Celles-ci ont aiguisé ma curiosité et je me suis mise à chercher. J’ai cherché les endroits dont on ne nous montrait pas la séquence, et cela correspondait à l’emplacement des fameux gains de fonction dans ce virus. Cela m’a évidemment interpellée.


«On proposait des prises en charge qui mettaient les patients en danger»

D’autant que l’on nous expliquait que, d’après un soi-disant consensus scientifique (le même qui justifie l’expérimentation génique que nous avons vécue), le virus provenait forcément du pangolin ou de la chauve-souris. Et qu’en douter vous condamnait fortement, d’après le Lancet et la revue Science, en vous plaçant au ban de la communauté scientifique avec l’étiquette de «conspirationniste». C’est très violent, surtout qu’il suffisait d’analyser la séquence pour s’apercevoir que l’hypothèse d’une construction de laboratoire était la plus probable, ou tout du moins, qu’on ne pouvait pas avoir de certitude!


Enfin, avant la valse des mesures politiques totalitaires présentées comme étant des mesures soi-disant sanitaires (confinement, masques, distanciation sociale, pass et vaccins), il y a eu une dernière incohérence de taille. Face à toute nouvelle maladie, la première chose à faire pour comprendre de quoi les gens meurent, c’est de réaliser des autopsies complètes, de tout le corps. Sauf que celles-ci ont beaucoup tardé à arriver. Ce qui était incompréhensible: si on veut trouver des solutions pour prendre en charge les patients, encore faut-il savoir de quoi ils meurent.


On mettait la charrue avant les bœufs et on proposait des prises en charge qui mettaient les patients en danger. Les autopsies complètes ont mis énormément de temps à venir.


Alors souvent on me demande ce que j’aurais fait si j’avais été à leur place. Et bien, j’aurais tout simplement laissé nos systèmes de santé et de liberté fonctionner! Et comment savoir si «ma» solution aurait marché? Et bien, il suffit de regarder ce qui s’est passé en 2019, et notamment à l’hiver 2019, lorsque le SARS-Cov2 circulait en toute impunité dans de nombreux pays, pourtant sans que nous assistions à la moindre hécatombe!


Dans votre livre, j’ai cru comprendre que vous essayez de nous dire c’est que le vaccin agit comme une espèce de booster du virus?


Si c’était un «booster du virus», pour reprendre votre expression, cela signifierait qu’à partir du moment où on est porteur, le vaccin amplifierait le virus. Ce n’est pas ce qui se passe. Même si plusieurs éléments démontrent effectivement que le statut positif au Covid est favorisé par le «vaccin».

«Le vaccin favorisait la maladie»

Très rapidement après que la vaccination ait débuté en Israël – dès janvier 2021 – le ministère de la Santé d’Israël rapportait que 11% des vaccinés étaient positifs Covid dans les 15 jours qui suivaient l’injection. Ce que j’ai immédiatement partagé, car cette donnée aurait dû nous alerter sur ce «vaccin» qui non seulement ne protégeait pas mais favorisait la maladie.


Par la suite, la généralisation de ces infections post-vaccinales a justifié qu’en anglais on créée une entité à part. Au lieu de dire Covid vaccinaux, comme je les ai appelés car c’était bien ce qu’ils étaient, on les a appelés breakthrough cases (les cas intempestifs). Plus personne n’en parle au point que cette notion n’a même pas été traduite en langue française. Pourtant, s’y référer aurait dû permettre la prise de conscience que nous avions affaire à un produit dangereux, qui favorise les cas Covid.


Alors, comment est-ce possible?


D’une part, l’information génétique injectée de ce «vaccin» donne justement l’ordre à nos cellules de produire une protéine du virus qui, contrairement à ce que fait un vaccin normal, n’est ni rendue moins toxique, ni inapte à se fixer à nos récepteurs. Cette protéine va au contraire être reconnue par nos cellules tout comme lors d’une infection: son nom est Spike.


D’autre part, parce que nous savons depuis longtemps que les anticorps susceptibles d’être générés contre le coronavirus ont la propriété de se retourner contre nous-mêmes. Au lieu de neutraliser le virus, ils le facilitent (un phénomène qu’on nomme ADE).


Y a-t-il un lien entre vaccination et Covid long?


D'après tout ce que l'on sait, le Covid peut clairement être listé comme un des effets secondaires de la vaccination. Donc en toute logique, la survenue de Covid long. Cependant, des études sont publiées qui vont dans tous les sens.


Pourquoi n’est-ce pas plus clair? Parce que quasiment tous les articles publiés sur le Covid long ne précisent pas le statut vaccinal des patients. Tout comme les données de mortalité qui ne sont jamais présentées selon le statut vaccinal.


Et pour cause car personne ne dispose d’un groupe propre de «non vaccinés». Le laboratoire Pfizer lui-même a procédé à la vaccination de son groupe placebo, ce qu’on ne fait jamais dans un essai clinique, et qui empêche toute observation. Quant aux autorités des différents pays, elles ont désigné «non vaccinés» des individus qui étaient dans les 15 premiers jours de leur vaccination, d’autres qui étaient vaccinés avec des marques non reconnues dans certains pays, voire des vaccinés ayant reçu un nombre de doses jugé insuffisant. Autant dire que ce groupe fourre-tout, hétérogène, n’a rien d’un groupe de «non vaccinés» et nous empêche de faire toute analyse scientifique digne de ce nom.


Comment fait-on, dans ce cas, pour établir la responsabilité des vaccins dans les effets secondaires? Sachant qu’il y a beaucoup de ces effets qui peuvent être déclenchés par le vaccin, mais aussi par le virus?


Comme je vous l’ai expliqué, les données fourre-tout dont nous disposons empêchent toute analyse rationnelle. La seule façon d’obtenir des données claires aurait été de faire les choses proprement, comme on le fait d’habitude: ne pas vacciner le groupe placebo de Pfizer jusqu’à la fin de l’essai clinique, ne pas injecter toute une population avec un produit expérimental qui est toujours en développement de phase III, convenablement nommer ce qui se passe, et notamment les Covid vaccinaux. A partir du moment où on a fait n’importe quoi, on n’a plus les moyens d’analyser correctement les choses.


«On n’a jamais eu un historique aussi important d’effets secondaires rapportés»

Ce que je partage dans mon livre, ce sont les données de pharmacovigilance des effets indésirables suspectés comme post-vaccinaux et rapportées dans les bases de données. C’est là qu’on se rend compte qu’on n’a jamais eu un historique aussi important d’effets secondaires rapportés. Elles ont véritablement explosé.


Y a-t-il une date de péremption à ce vaccin dans notre corps?


Pour le moment on ne sait pas à quel moment l’instruction génétique cesse d’intimer à nos cellules de produire la protéine. Encore une fois, on ne sait pas. Nous ne disposons pas du bouton off de cette instruction…


Dans le livre, vous parlez à plusieurs reprises d’informations capitales que les laboratoires pharmaceutiques ont divulguées eux-mêmes. Peut-on en conclure qu’ils ont joué leur rôle dans cette histoire et que les véritables responsables de cette situation sont plutôt nos dirigeants et certaines figures de la communauté scientifique qui se sont pris pour des oracles?


Dans mon livre, je replace le rôle central qu’ont eu les producteurs et vendeurs de ces produits-là, car il s’agit d’entreprises condamnées à de multiples reprises: des multirécidivistes. Si ma boulangère a été prise à plusieurs reprises en train de vendre un pain toxique, son business aurait bien sûr été arrêté. Ce qui se passe de particulier avec Big pharma, c’est qu’ils peuvent être condamnés à de multiples reprises tout en continuant leurs activités. Tant que cela durera, le risque pour notre santé est élevé.


Mais je rappelle aussi la réponse politique des gouvernants. Je ne sais pas ce qu’ils savaient ou pas, ce qu’ils comprenaient ou pas, je ne crois pas qu’ils aient épluché les publications scientifiques comme j’ai pu le faire au départ, mais je sais que leurs réponses n’avaient rien de sanitaires mais étaient bien politiques. Quant aux médecins, comment ont-ils pu injecter un produit dont ils ne savaient rien?


«L’ARN messager est une technique en échec»

Ainsi, à tous les niveaux, on peut penser que chacun a joué la partition attendue. Sauf que, comme je le partage dans mon livre, un certain nombre de connaissances étaient déjà en place, préexistantes. Notamment le fait qu’aucun vaccin anti-coronavirus n’a jamais été autorisé et mis sur le marché en France, ni pour les animaux, ni pour les humains.


De même, nous savions que l’ARNm était une technique en échec, puisqu’en vingt ans de recherche elle n’avait jamais dépassé les essais cliniques de phase II. Or, je le rappelle, pour développer un vaccin classique, il faut environ dix ans. Si en vingt ans on n’a jamais dépassé la phase II, c’est qu'on est face à un échec. Il faut appeler un chat un chat.


Le sous-titre de votre livre «Tout ce qu’on vous cache sur l’ARN messager» implique une dissimulation volontaire…


Ce n’est pas un sous-titre, c’est un teaser.


Vous voulez-dire que ce n’est pas vous qui l’avez choisi?


Absolument. J’ai été surprise de le voir arriver, parce que je l’ai trouvé presque «complotiste», comme diraient certains! Il m’a été proposé par les équipes d’Albin Michel, à qui j’ai fait confiance parce que je pense que chacun son expertise et son métier. Mon expertise est dans les articles scientifiques pas dans les teasers.


D’ailleurs, si j’avais dû mettre quelque chose, j’aurais probablement écrit «Les merveilles et les dangers de jouer avec l’ARN». Vous le voyez, beaucoup moins attractif mais correspondant au contenu de mon livre.


Dans ce livre, j’ai cherché à partager les connaissances les plus actuelles sur ce qu’est notre patrimoine génétique, composé de l’ADN et de l’ARN. Les médias, eux, ont tenté de faire passer mon livre pour un vulgaire pamphlet antivax, quand j’y explique toute la complexité du monde de l’ARN, la modification génétique, et donc la responsabilité de chacun…


Comment réagissez-vous au fait que la majorité de la communauté scientifique ne vous suive pas sur vos conclusions?


Je réagis fortement car c'est faux! J’ai d’ailleurs essayé de recenser le nombre de scientifiques ou médecins qui ont élaboré une forme d’opposition à mon livre, allant au-delà de la simple qualification de «complotiste» ou «antivax». Et je n’en ai trouvé que deux!


Les deux médecins/scientifiques en question sont Alain Fischer et Philippe Kourilsky. Et encore, ce dernier ne s’est exprimé que sur le fait que la santé publique justifie, d’après lui, les effets secondaires que l’on peut avoir avec les produits comme les vaccins. C’est plutôt un positionnement philosophique et non un point de désaccord sur mon livre. Pour Alain Fischer, c’était un désaccord ponctuel sur tel ou tel choix des publications que je partageais.


«Un qualificatif caricatural pour justifier l’opposition à un livre: ce n’est pas sérieux»

D’autres se seraient exprimés de façon anonyme, qu’ils soient contre moi ou d’accord avec moi, d’ailleurs. Ce qui démontre l’état extraordinairement préoccupant de notre liberté d’expression. Alors, comment prêter crédit à une contestation scientifique anonyme? Il me semble qu’on tombe là encore plus bas que le commérage.



Oui! A part élucubrer un mot, il n’a pas été plus loin. Cela tient lieu d’argument comme seule opposition à mon livre?! De même, il y a eu Laurent Alexandre avec les mêmes borborygmes. Un qualificatif caricatural pour justifier l’opposition à un livre: ce n’est pas sérieux tout de même… dans ma carrière j’ai été habituée à mieux!


Nous sommes sur le plus grand scandale du 21ème siècle à mon avis, qui nécessiterait a minima la capacité d’accoucher de phrases construites avec un sujet, un verbe et un complément. A ce moment-là, on pourra parler de contestation, mais pour l’instant mon livre n’en a pas suscité.


Le Center for Disease Control and Prevention (CDC) américain a modifié la définition du mot vaccin en 2021. Pourquoi à votre avis?


C’est un changement que l’on a pu percevoir dès le début, à partir du moment où on nous a refusé de pouvoir regarder la réponse immunitaire dans sa globalité. Face à un coronavirus, on n’est pas censé faire immédiatement des anticorps, au contraire, il s’agit plutôt d’une immunité mise en œuvre avec d’autres cellules. Dès lors que vous omettez cette immunité, vous partez sur toute une logique accompagnatrice de la maladie qui est celle que l’on a vue, où pour vous définir positif on vous fait soit un PCR, soit un test antigénique qui finalement ne donnent aucune information véritable ni sur votre statut clinique, ni immunitaire global face au virus.


«Nous allons vers une logique consumériste de vaccins»

On a donc réduit la notion d’immunité à la production d’anticorps, qui n'a aucun sens en soi. C’est une valeur mesurable qui peut mesurer l’effet technique du vaccin, mais sans pour autant nous renseigner sur son efficacité à nous protéger contre la maladie. Comme je l’explique dans mon livre, les anticorps produits à l’issue des vaccins Covid étaient dirigés contre la forme éteinte de la maladie, le variant que nous n’avons même pas rencontré. Mais, en plus, ces anticorps peuvent être facilitants et donc favoriser la maladie.


Bref, cette vision fausse car réductrice de notre complexité immunitaire est un changement important de définition qui va vers une logique consumériste de vaccins, et s’éloigne du processus de guérison face à une maladie.


Comment faites-vous pour être sûre de ne pas sélectionner uniquement les études qui vont dans votre sens?


Il y a forcément un biais. Tout chercheur qui fait de la littérature a un biais. On essaie de tout lire, mais il y a des choses qui nous parlent plus ou moins.


Etre scientifique c’est essayer de ne pas avoir d’a priori et de lire la globalité de ce qui est présenté. C’est ce que j’ai fait. Mais il m’a semblé plus important de rapporter que pendant vingt ans aucun «vaccin» à base d’ARNm n’avait pu dépasser la phase II – donc bien loin d’obtenir une autorisation de mise sur le marché – que de citer les articles qui vantaient les 95% d’efficacité des vaccins contre le variant éteint de Wuhan!


«L’efficacité vaccinale devenait négative au-delà de 8 mois»

Je me suis dirigée vers les articles ou les résultats d’articles, qui, selon moi, étaient des détonateurs que mes collègues n’avaient même pas regardés. Je prends l’exemple de l’article du Lancet de juin 2022 (page 19 de mon livre) qui fait une rétrospective sur le bilan du vaccin Covid en Suède. Un scientifique paresseux se cantonnerait à lire les conclusions des auteurs. C’est ce qu’ont d'ailleurs fait les soi-disant fact-checkers de L’Express. Tandis qu’un scientifique curieux va analyser les résultats, et donc les graphes. Et qu’est-ce qu’on voyait de terrifiant dans ce graphe? C’est que l’efficacité vaccinale devenait négative au-delà de 8 mois. Autrement dit, non seulement les individus n’étaient plus protégés mais en plus, l’efficacité devenait clairement négative. Je ne suis pas la seule à avoir vu ce résultat terrifiant, et je m’appuyais sur d’autres scientifiques qui ayant fait la même analyse que moi, l’avaient publiée.


Votre livre a entraîné quelques articles de presse, notamment un très virulent papier signé Le Point qui vous attaque sur votre religion. Qu’est-ce que cela vous inspire?


Dans tous ces articles, ils n’ont pas été capables de trouver un seul scientifique qui ait véritablement lu mon livre et fait un constat du positif, comme du négatif. On doit toujours trouver du pour et du contre. Donc comment se fait-il que la totalité de mon livre serait à jeter quand, dans certaines parties, je partage simplement ce qu’est notre patrimoine génétique? Comment se fait-il que je ne dise des bêtises que quand je parle du vaccin, mais jamais quand je parle d’ADN, d’ARN et des autres techniques développées? Pareil, quand je parle des scandales de Big pharma, je ne dis pas de bêtises, puisque je n’ai pas reçu de critiques?


C’est clairement la preuve que les journalistes n’ont pas lu mon livre. S’ils l’avaient lu, ils auraient compris que le livre était plus complexe qu’ils ne voulaient bien le faire croire. Ils ont voulu détruire le message mais celui-ci est factuel. Alors, lorsqu’on ne peut pas détruire le message – ce qu’ils n’ont finalement même pas essayé de faire – on tente de détruire le messager.


«Je trouve d’une très jolie coquetterie intellectuelle le fait de savoir rester dans des silos»

Sauf que là encore, j’ai expliqué dans mon livre que je ne suis pas complotiste, et que par l’insistance même que je fais sur l’échec des ARNm, il est bien trop simpliste de me traiter d’antivax. A dire ce que je ne suis pas, je dis aussi ce que je suis, et notamment catholique. Et c’est à ce sujet que Le Point a osé me caricaturer sur mon interrogation sur ce qu’aurait pu être l’attitude du personnage historique Jésus Christ s’il avait vécu pendant cette crise Covid!


N’aurait-il plus embrassé sa mère? Aurait-il fui les lépreux par respect de la distanciation sociale? Se serait-il camouflé le visage avec un masque dans le Temple, lui qui utilisait sa salive pour guérir le muet et l’aveugle? Lui qui côtoyait des gens qu’il n’était pas censé côtoyer, j’ai trouvé que questionner son attitude en temps Covid était plus que pertinent. Mais Le Point a caricaturé en figeant dans le marbre mes interrogations pour en faire une sorte d’évangile déplacé et pour ce faire, en utilisant une vidéo pourtant privée dans laquelle je m’exprimais dans un cadre communautaire.


Contrairement à ce que ces journalistes pratiquent, à savoir le fait d’amalgamer et de caricaturer, je trouve d’une très jolie coquetterie intellectuelle le fait de savoir rester dans des silos. Savoir ce qui peut être partagé quand on parle dans un cadre privé, par exemple au sein de catholiques, ou quand on parle dans un cadre public, par exemple dans un livre!


Pour conclure, j’aimerais savoir quels sont, à votre avis, les bénéfices réels de ce vaccin. On a fait tout ça pour quoi finalement?


Si je devais regarder les mesures imposées, elles sont allées très loin. Nous avons été soumis à des ordres absurdes. Je pense à celui de ne pas sortir de chez soi, de prendre du doliprane quand on est malade alors qu’on sait que cela ne soigne pas et que cela peut être dangereux, de porter des masques au moment même où l’on voit qu’il ne sert à rien (même si lorsqu’on ignorait tout du mode de contamination, cela pouvait être utile) et évidemment, celui de se faire injecter un produit présenté comme «vaccin», alors que sa phase III vient à peine de s’achever, en mai 2023. Tout ceci montre bien que l’on se situe dans le champ d’une expérimentation sur l’homme. Difficile de voir un bénéfice à ces injections dans ce contexte global d’aberrations.


Je ne sais pas pourquoi tout ceci a eu lieu. Je ne sais pas non plus pourquoi cela se poursuit, puisqu’on continue à développer des ARNm comme s’ils marchaient! De même, comment expliquer que, provoquant les mêmes effets secondaires que AstraZeneca et Janssen, seuls les produits Pfizer et Moderna, qui sont à base d’ARNm, aient continué à être injectés.


Ces vaccins ont-ils eu un intérêt pour la population?


Aucun intérêt mais pire encore, ces «vaccins» nous mettent clairement en danger… et très possiblement sur plusieurs générations. Ils ont introduit une modification génétique chez l’homme sans que l’on en parle, sans que l’on sache quand, ni comment la stopper. Ceci est très problématique pour l’humanité.


Dans mon livre, je passe brièvement en revue tout ce qu’on aurait pu croire qu’un vaccin ferait pour nous et je réponds à chaque fois que ce vaccin n’a pas permis cela. Pour ne choquer personne, je parle d’hospitalisations et de décès, plutôt que de formes graves. Pourtant, tout le monde sait que l’un n’arrive pas sans l’autre et qu’il n’a empêché ni l’un, ni l’autre.


Pour rester précis et si l’on veut dire que le «vaccin» a échoué, encore aurait-il fallu que son design expérimental initial le teste sur les risques de contagion, ou sur les formes graves! En lieu de cela, c’est son efficacité à faire produire des anticorps périmés car contre une souche éteinte, qui a été testée. Sur cet objectif précis, qui n’avait donc aucun intérêt pour contrôler l’épidémie, il a «réussi» et même si ces anticorps ne durent pas dans le temps, d’où les nombreux rappels. C’est pour cela que certains restent sur une idée de «succès»!


«L'ARN messager a échoué pendant 20 ans et a encore échoué cette fois-ci»

Pourtant, ce «vaccin» peut être jugé catastrophique au regard du nombre de décès, à un âge auquel ils n’auraient jamais dû mourir, et du nombre comme de la gravité des effets secondaires. Le tableau est très préoccupant. Certains pays l’admettent, comme Israël, qui admet qu’il n’y a eu aucun mort Covid de moins de 50 ans sans comorbidité. D’autres, comme l’Allemagne, font des excuses auprès des victimes, compte-tenu du nombre d’effets graves. Et personne n’ose aborder cette modification génétique qui peut passer de génération en génération et dont nous ne connaissons absolument pas les conséquences.


Pourtant, le contexte d’actualité est tel qu'on nous explique que l’ARNm sera de plus en plus utilisé pour de nouvelles maladies, comme le cancer du pancréas ou la bronchiolite, voire la malaria, voire même dans notre alimentation. Ainsi, comment ne pas s'inquiéter à la fois sur ce qui a été fait, sur les effets à moyen et long terme de ces injections, et sur la modification génétique. Or, avec cette crise Covid, nous venons d’avoir la démonstration d’un nouvel échec de cette technologie ARNm. S’il y a une chose que j’espère avoir clarifié par mon livre, c’est que cette technologie a échoué pendant 20 ans et a encore échoué cette fois-ci, et qu’il est donc fondamental pour notre humanité de respecter notre patrimoine génétique.

 





















Les apprentis sorciers, Alexandra Henrion-Caude, Ed. Albin Michel

7 opmerkingen


michel.fehr1953
24 sep 2023

Juste une stratégie suicidaire, une de plus, de cette espèce au bord de l'extinction qui arrive à grand pas. En neuro-science on sait que notre cerveau n'est tout simplement pas équippé pour traîter une information émotionnelle et appliquer une réaction rationnelle en même temps ! Quand on est poursuivi par un tigre à dents de sabre...on galope et on grimpe dans un arbre... les félins adorent grimper aux arbres, cela n'a pas changé depuis ces temps reculés... L'image qui me vient c'est cette de la migration des lemmings devant un fleuve. Plus possible de s'arrêter... et intuitivement on le sait ! Et nos "élites" dirigeantes n'échappent pas à cette réaction de grimper dans les arbres en s'assurant qu'ils auront …

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wyckije
11 jun 2023

bien sûr que le principe même de la techno ARNm est une aberration

faire produire par nos propres cellules ce contre quoi doit se défendre l'organisme !

sans même aucun contrôle du nombre, de la durée, localisation

mais puisque les gens se laissent injecter sans se soucier de ce que contient la seringue

que si peu de médecins ont levé les sourcils, tant d'autres poussé à la roue...


"Je ne sais pas pourquoi tout ceci a eu lieu"

pour ce qui est du dogme des mesures imposées

& 'glissement' de la réalité du terrain vers la prédiction auto-réalisatrice

(modèle à vagues multiples - ayant grandement participé à créer la menace - peur)

leur genèse remonte à 2006, suite à la…


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Lou24
05 jun 2023

J'ai lu le livre du Dr. Henrion Caude d'une seule traite, comme un roman, alors qu'il s'agit d'un ouvrage scientifique. Il est d'une clarté et d'un intérêt extrêmes. Je le conseille à tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur l'ARNm. Merci Amèle Debey pour cette belle interview, qui laisse transparaître la bienveillante intelligence du Dr. Henrion Caude. Une personnalité éclairante à tous les points de vue !

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philippeleignel
04 jun 2023

Très beau portrait de femme libre et engagée que cette interview bienvenue. J'ai aussi été très touché par son témoignage en faveur de Celui que Sylvain Tesson appelle "L'Anarchiste crucifié", référence particulièrement justifiée dans la circonstance, me semble-t-il. J'y ajouterai la parole de son apôtre le plus célèbre qu'on trouve dans 1 Corinthiens 6.12, si j'ose cette citation biblique : "Tout m'est permis, même si tout ne m'est pas utile. Tout m'est permis, mais moi, je ne me laisserai asservir par rien!". C'est cette force de liberté-là que je souhaite à l'Impertinent:

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gilles auric
04 jun 2023

Ce produit est null, 4 injections et je tombe malade ?? c'est la nouvelle définition d'un vaccin peut être ?? C'est comme 4 voitures pour faire du stop, 4 aspirateurs et j'achete un balais, 4 bateaux et je coule etc ... Quelle classe !! De la très très haute technologie financière administrée avec brio !!!

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