Depuis l’avènement de l’Evidence Based, la médecine est devenue une science qui requiert «l'utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures données disponibles pour la prise de décisions concernant les soins à prodiguer à chaque patient». Si l’urgence de la situation sanitaire a poussé bien des spécialistes à s’absoudre de cette rigueur, tant dans les mesures imposées à la population que dans la mise sur le marché du vaccin, un domaine n’a pas bénéficié de la même indulgence: celui des traitements précoces. Lorsqu’ils sont efficaces, ceux-ci permettent non seulement de sauver des vies, mais également d’éviter la surcharge des hôpitaux tant redoutée, qui justifie la mise sous cloche d’une bonne partie de la planète. On peut donc se demander pourquoi ce qui apparaît comme une résolution des causes et pas seulement des conséquences de la pandémie ne bénéficie pas des largesses pourtant accordées tout au long de cette crise, qui n’est fatalement pas près d’en finir.
L'invraisemblable désaveu des traitements précoces
Dernière mise à jour : 29 mars
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